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Etudes médicales
S.O.S.
ATTENTATS a initié et permis la réalisation
d'études médicales auprès des victimes d'attentats
et participe à des travaux de réflexion sur l'amélioration
des procédures d'expertise et l'évaluation du dommage
corporel.
1 - Etude épidémiologique
réalisée entre 1986 et 1987 par l'I.N.S.E.R.M.
Cette première étude, menée
auprès de 313 victimes, a permis :
de faire
évoluer la prise en charge des victimes.
de faire modifier les règles d'indemnisation. Un nouveau
poste de préjudice a été créé
pour les victimes du terrorisme :
le préjudice spécifique des victimes
d'acte de terrorisme
Des cellules d'urgence médico-psychologiques ont été
créées en 1995 pour soutenir psychologiquement toutes
les victimes
Lire
l'étude en ligne (.pdf)
2 - Etude épidémiologique sur les
conséquences sanitaires des attentats commis en 1995 et 1996
(ECSAT)
Cette étude a été réalisée
entre 1998 et 2001, sous la responsabilité d'un conseil scientifique
international, sous la présidence conjointe du Professeur
Geneviève Barrier et du Professuer Frédéric
Rouillon.
Menée auprès de 250 victimes,
elle a servi de base de réflexion à l'élaboration
du guide médical
édité par le ministère de la Santé.
Les résultats de cette étude ont confirmé la
gravité des séquelles physiques et psychologiques
des victimes.
Publiée en 2001, elle a été mise à la
disposition de l'I.N.S.E.R.M. après l'accident survenu le
21 septembre 2001, dans une usine AZF à Toulouse.
Lire les articles dans
Paroles
de Victimes n°14
Paroles
de Victimes n°13
Travaux de réflexion
Réforme de l'expertise médicale
En 2001, à la suite du dossier sur l 'expertise
médicale publié par S.O.S.
ATTENTATS dans "Paroles de victimes " n °11
(octobre 2000) mettant en évidence les dysfonctionnements
de l 'expertise médicale, le ministère de la Justice
a mis en place un groupe de travail relatif à : "l'expertise
dans l 'évaluation du dommage corporel "
Le groupe était présidé par
Mme le Professeur Yvonne Lambert-Faivre, Professeur émérite
à l'Université de Lyon III.
Ce groupe était composé de médecins-experts,
d'un avocat, de magistrats, d'un psychologue, d 'un représentant
du ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie,
d 'assureurs, de l'INAVEM et de S.O.S.
ATTENTATS.
Les thèmes abordés étaient :
La victime
Information
Accueil
Accompagnement
Barèmes d'évaluation
Postes de préjudice
L'expert
Rôle du médecin-expert de victime
Statut du médecin-expert : compétence,formation,
indépendance
Déontologie du médecin-expert
Mission d'expertise
Expertise contradictoire.
Françoise Rudetzki, au nom de S.O.S.
ATTENTATS, a présenté :
les témoignages adressés par les membres de l 'association
sur les difficultés rencontrées lors des expertises
médicales
l'expérience
novatrice de l 'expertise unique, regroupant les expertises du Fonds
de Garantie, de la Sécurité Sociale et du ministère
de la Défense. Ce système mis en place depuis 1995
a permis de diviser par trois le nombre d 'expertises
l 'importance
de l 'accompagnement à l 'expertise médicale par un
médecin expert de victimes
la prise
en charge financière des honoraires du médecin expert
de victimes par le Fonds de Garantie
l 'importance
des conditions d 'accueil et d 'écoute des victimes
la formation
de l 'expert
Ce groupe, réuni en 2001, a soumis au ministère
de la Justice des recommandations de réforme de l'expertise
médicale et de l'évaluation du dommage corporel. Celles-ci
reprennent dans l'ensemble les avancées obtenues par S.O.S.
ATTENTATS. Elles ont été incluses dans
le rapport annuel du Conseil national de l'aide aux victimes (CNAV).
Dominique Perben, Garde des Sceaux, lors de l'audience
qu'il a accordée le 11 juin 2002 à S.O.S.
ATTENTATS, s'est engagé à ce que ces recommandations
se concrétisent.
Evaluation du dommage corporel
En 2003, un groupe de réflexion du Conseil
National de l'Aide aux Victimes, auquel participait Françoise
Rudetzki en sa qualité de déléguée générale
de S.O.S. ATTENTATS,
s'est régulièrement réuni, à l'initiative
du ministère de la Justice, durant l'année 2003. L'objectif
de ce travail était "d'apporter plus de cohérence,
de transparence sur les pratiques d'indemnisation et une définition
plus claire des différents préjudices" ainsi
que de rechercher "une harmonisation des indemnisations accordées
aux victimes". Les conclusions de ce groupe de réflexion
figurent dans un rapport qui a été remis au ministre
de la Justice le 22 juillet 2003 par Mme Lambert-Faivre.
Espérons que les recommandations exprimées seront
suivies de mesures concrètes.
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